Le Kepler Track fait partie des 9 Great Walks de Nouvelle-Zélande. Ces sentiers, parfaitement entretenus par le DOC (Department of Conservation), font partie des plus belles randonnées du pays. Situé sur l’île du sud, le Kepler Track est une boucle de 60 kilomètres qu’il est possible de parcourir dans les deux sens. Comment se préparer pour 4 jours de randonnée ? Où dormir ? Que manger ? Suivez-nous sur le Kepler Track, dans le parc national du Fiordland.
Jour 1 : De Kepler Track car park à Luxmore hut
Le début d’un trek ensoleillé
Avant même de débuter notre randonnée, de nombreux voyageurs nous avaient parlé d’une navette permettant de raccourcir le trek de près de 10 kilomètres. Il s’agit d’une portion plate, située entre deux parkings, réputée pour être très monotone. Nous suivons les conseils de nos pairs, garons notre beau van rouge au Rainbow Reach car park, et rejoignons le Kepler Track car park à bord d’un minivan. Pour nous, c’est ici que le trek commence.
Nous parcourons les 5,6 premiers kilomètres en à peine plus d’une heure. Le tracé, particulièrement plat, nous fait traverser une forêt de hêtres néo-zélandais (beech trees) jusqu’à Brod Bay. Le coin est plutôt agréable, il s’agit d’un emplacement de camping au bord de l’eau, idéal pour casser la croûte. Nous en profitons pour prendre des forces afin d’affronter les 8,2 kilomètres suivants.
Le plus beau refuge du séjour
La deuxième partie de la journée est bien différente de la première. À partir de maintenant, le parcours grimpe de manière quasi constante. L’aménagement du sentier rendrait presque la montée agréable. Nous progressons toujours à l’ombre des arbres, sous un climat idéal. Lorsque la météo est clémente, les panneaux de signalisation indiquent que le trajet peut prendre deux fois moins de temps qu’annoncé, et c’est exactement ce que nous constatons.
Nous voilà bien vite arrivés à notre point d’ancrage pour la soirée : Luxmore hut. Le refuge est grand, moderne et parfaitement équipé. Les grandes baies vitrées donnent sur les fjords, et le coucher de soleil est somptueux. Alors que nous démarrons un puzzle en attendant que notre repas déshydraté soit prêt, nous faisons la rencontre de Matt, le ranger responsable du refuge. Il nous fait part des mesures de sécurité et de quelques points liés à la vie en communauté. Tout nous paraît évident, mais ce n’est apparemment pas le cas pour tout le monde. Il nous parle aussi de sa passion pour la nature et des merveilles qui nous entourent.
Matt nous apprend qu’un réseau de grottes (Luxmore caves) se trouve à quelques minutes d’ici. Nous nous y rendons, munis de deux sources de lumière (pour ne pas rester bloqués sous terre si la première tombe en panne). Nous nous enfonçons dans l’ombre et l’humidité de la plus grande grotte, jusqu’à ne plus tenir debout. Les plus courageux s’allongent et rampent le plus loin possible, mais personne ne parvient à parcourir les 3,4 kilomètres annoncés. Peu spéléologues dans l’âme, nous reprenons notre puzzle et regagnons notre lit lorsque nous n’en voyons plus les pièces.
Jour 2 : De Luxmore hut à Iris Burn hut
Première rencontre avec un kea
Les premières lueurs du soleil illuminent toute la vallée. Le paysage est magnifique et nous ne regrettons pas de nous être levés pour affronter des températures négatives de bon matin. Pour mon plus grand bonheur, un jeune kea a également décidé d’assister au spectacle (ou plutôt, de se donner en spectacle). Le kea est un perroquet endémique de Nouvelle-Zélande. Son intelligence et sa nature très curieuse en font à la fois une excellente attraction pour les touristes et un véritable calvaire pour les locaux. Surnommé “clown des montagnes”, le kea possède la logique d’un enfant de 3 à 5 ans et adore agir en groupe. Si l’un d’entre eux fait le beau pour que vous le preniez en photo, il n’est pas impossible que ses comparses soient en train de vider l’intégralité de votre sac à dos.
Lorsqu’il s’ennuie ou qu’il a faim, le kea tente d’attrapper tout ce qui est à sa portée. Raison pour laquelle il ne faut jamais rien laisser traîner dans cette région du pays. Des chaussures qui sèchent devant un refuge, à l’armature d’une tente qui brille au coucher du soleil, en passant par des cônes de signalisation sur un chantier, rien ne résiste au puissant bec de ce perroquet alpin. Malgré ces désagréments, le kea est une espèce protégée et en voie de disparition. Si sa façon de jouer peut parfois causer du tort aux humains, il n’agit jamais dans l’intention de les embêter. Alors si vous avez la chance d’en apercevoir un, pensez à garder un œil sur vos affaires pendant que vous admirez son joli plumage vert et son air malicieux.
Celui-ci n’est pas farouche, et s’approche tout près de moi en me regardant avec insistance. Ses griffes glissent sur la rambarde givrée du refuge, rendant sa démarche vraiment amusante. Après quelques minutes de parade, il déploie ses ailes et disparaît à l’horizon.
La plus belle portion du trek
Les premiers randonneurs quittent le camp pendant que nous terminons le puzzle 500 pièces commencé la veille. Nous prenons la route vers 10 heures. Matt avait raison, le soleil tape fort et nous réchauffe chaque heure un peu plus. Le parcours du jour démarre par une portion stable et bien formée, alternant entre terrain plat et montées. La météo est radieuse et la vue dégagée, ça nous change des conditions désastreuses rencontrées sur Routeburn la semaine passée. Après 1h30 de marche nous arrivons au premier side track, un point de vue situé en dehors du chemin officiel. Il s’agit du Mont Luxmore (Mount Luxmore Summit). Nous décidons de monter jusqu’au sommet de cet amas de roches, et profitons du panorama pour grignoter un peu.
À partir de là, les montées s’enchaînent sur un sol rocailleux. Nous sommes littéralement entourés de montagnes et je me sens toute petite au cœur de cet immense paysage. Entre les deux abris d’urgence, nous décidons de gravir une pente supplémentaire pour terminer notre pique-nique au-dessus de la merveilleuse Hanging Valley. Il est environ midi, il doit à peine faire 10 degrés, mais le soleil est si puissant qu’on en ressent le double. Après 6h de marche et un important dénivelé, nous arrivons à Iris Burn hut, exténués. Les avis sont unanimes, cette journée était bien plus intense que la précédente.
À la recherche des kiwis
Ce soir, notre ranger s’appelle Dave. Il doit avoir une vingtaine d'années, et porte une moustache tout droit sortie des années 80. Croyez-le ou non, ça lui va vraiment bien. Certains randonneurs en font même mention dans le livre d’or du refuge, c’est dire ! Il nous livre l’habituel couplet sur la vie en communauté et la sécurité, avant de nous parler de la faune locale. Il nous explique où observer les vers luisants et comment chercher les kiwis. Les deux activités se font de nuit, ce qui tombe à pic, puisque je sors tout juste d’une sieste involontaire d’une bonne heure.
Nous avalons notre repas lyophilisé, et tandis que Guillaume tente de rattraper sa dette de sommeil, un enchaînement de cris atypiques résonne dans le dortoir. Un kiwi mâle se cache dans les hautes herbes ! Ni une, ni deux, nous nous préparons à sortir et prenons un bout de plastique rouge pour couvrir notre lampe frontale. Cela nous permettra de ne pas éblouir le kiwi que nous venons d’entendre, si nous parvenons à le localiser, afin de ne pas le désorienter.
Symbole néo-zélandais, ce gros oiseau sans ailes est une espèce menacée qu’il est de plus en plus rare de pouvoir observer. Cette nuit-là, nous dénichons une centaine de vers luisants dans une souche d’arbre, mais n’apercevons pas l’ombre d’un kiwi. Après la journée de marche qui vient de s’écouler, autant vous dire que ça ne nous empêchera pas de dormir !
Jour 3 : De Iris Burn hut à Moturau hut
Immersion dans la forêt néo-zélandaise
Cette journée s’annonce bien plus reposante que la précédente. Le parcours est globalement plat, avec quelques passages descendants. Rien à voir avec le dénivelé de la veille. Nous marchons côte à côte dans la forêt, profitant de la largeur du sentier pour discuter. Dans le fascicule du DOC, cette portion du trek promet un « ever-changing scenery ». Avec un tel teasing, on s’attend à observer des paysages encore plus variés et spectaculaires que la veille.
Les kilomètres qui défilent, mais nous randonnons toujours au cœur de la même forêt. Nous comprenons alors que la diversité annoncée concernait probablement les plantes. Et il est vrai que même si l’ambiance générale reste la même, la flore est plutôt surprenante. Accompagnés du doux chant des oiseaux, nous prenons le temps d’ouvrir l’œil et apercevons de drôles de fougères et de jeunes pousses inconnues. Nos connaissances dans ce domaine sont assez limitées, mais notre instinct de survie nous recommande de ne pas toucher aux champignons rouges à pois blancs qui mesurent le diamètre d’une assiette.
À mi-parcours, nous faisons un arrêt d’une minute à Rocky Point, un refuge extérieur où des tables et des chaises ont été installées. Une minute, c’est le temps qu’il nous faut pour comprendre qu’il va être difficile de pique-niquer sereinement dans un tel nuage de sandflies. Quelques centaines de mètres plus bas, un énorme tronc d’arbre est allongé près d’un ruisseau, en plein soleil. C’est finalement ici que nous mangerons notre salade.
Un petit havre de paix
La dernière partie du sentier longe les rives du lac Manapouri. L’eau est parfaitement transparente et certains sommets qui la surplombent sont encore enneigés. Nous marchons depuis bientôt 5 heures et Moturau hut n’est plus très loin. Le refuge est construit à la lisière de la forêt, face au lac, dont l’eau n’est étonnamment pas si froide. Deux keas nous accueillent, comme si séjourner dans un tel endroit après une longue journée de marche n'était pas déjà assez beau.
Dernière soirée, dernier discours. Nous terminons un 1000 pièces animalier très coloré qui aurait plu à n’importe quel enfant des années 90 avant de rejoindre nos lits superposés.
Jour 4 : De Moturau hut à Rainbow Reach car park
Entre marécage et forêt
Au programme de la journée : 1h30 de marche sur un terrain plat et sous un beau soleil. Autant dire que nous n’avons même pas pris la peine de programmer un réveil. L’agitation matinale finit par nous sortir du lit et nous prenons notre petit déjeuner en compagnie de deux jeunes néo-zélandais. La conversation tourne rapidement autour des subtilités de la langue française. Il faut dire qu’en français, tous les noms sont genrés, alors qu’en anglais, ils restent neutres. Nous voilà donc en train d’essayer d’expliquer à deux étrangers que dans notre langue une table est un nom féminin alors qu’un téléphone est un nom masculin. À la question « pourquoi ? » nous ne trouvons pas de meilleure réponse que « parce que c’est comme ça ». Ah, les joies de la langue française !
Après avoir bien rigolé, nous nous mettons en marche vers notre point d’arrivée : Rainbow Reach car park. Les kilomètres défilent à l’ombre des hêtres néo-zélandais et nous savourons l’absence de relief sur cette portion du sentier. Certaines zones marécageuses nous obligent à mettre les pieds dans l’eau, tandis que d’autres, parfaitement aménagées, nous permettent de zigzaguer entre les libellules et les plantes locales en dehors de la forêt.
Après l’effort, le réconfort
Djony, notre beau van rouge, nous attend sagement sur le parking qui marque la fin de ces 4 jours de marche sur le Kepler Track. La veille au soir, nous avons entendu 3 locaux mentionner les excellentes tartes salées de Miles Better Pies. Nous voilà donc en route pour Te Anau, où en plus de manger de bonnes pies, nous dégustons des cookies aussi gros que savoureux. Nous profitons des deux heures de route qui nous séparent de Frankton pour digérer ce repas trop gras, trop sucré et trop salé, avant de rejoindre notre endroit post-trek fétiche : la piscine municipale. L’avantage de celle-ci, c’est qu’elle n’est pas bien loin de la laverie. Et autant vous dire qu’après avoir parcouru 60 kilomètres dans le même t-shirt, l’idée de pouvoir laver nos vêtements nous ravit.
Nous tirons un bilan extrêmement positif de notre séjour sur le Kepler Track. À l’image de tous les Great Walks, la météo a beaucoup impacté notre expérience. Le soleil étant au rendez-vous, nous avons pu admirer de splendides paysages, marcher dans de bonnes conditions, et profiter de chaque instant. Le fait que cette randonnée soit une boucle est un véritable avantage en termes d’organisation et de dépenses. Le deuxième jour est le plus éprouvant, mais n’est pas insurmontable pour autant, et les aménagements réalisés par le DOC en font un excellent choix pour un premier trek dans la région.
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Organiser sa randonnée sur le Kepler Track
Quand se rendre sur le Kepler Track ?
Le DOC recommande fortement de parcourir le Kepler Track durant la saison des Great Walks qui s’étend d’octobre à avril. En dehors de cette période, la météo hivernale peut s’avérer impitoyable dans le parc national du Fiordland. Vents violents, pluies diluviennes, froid glacial, avalanches : la météo n’est pas toujours clémente en été, alors imaginez ce que ça peut donner en hiver. De plus, certains refuges deviennent inaccessibles, des ponts sont retirés et les journées sont de très courtes durées.
Nous vous conseillons donc de suivre les conseils du DOC, et d’emprunter ce sentier durant l’été néo-zélandais. Nous y étions en février, qui est réputé pour être le mois le plus chaud de l’année, ce qui ne nous a pas empêché de voir le thermomètre passer dans le négatif à la nuit tombée. En montagne, la météo peut vite changer, alors pensez à regarder ce qui vous attend avant de commencer à marcher. Écoutez bien les rangers, et équipez-vous pour le chaud comme pour le froid.
Comment préparer son trek ?
Le Kepler Track est une boucle de 60,1 kilomètres que la majorité des randonneurs parcourent en 3 à 4 jours, dans le sens horaire. Tout dépend de votre forme physique, du temps dont vous disposez sur place, de vos finances et du type d’hébergement choisi. Comme souvent, chaque option a ses avantages et ses inconvénients. De manière générale, les Great Walks sont assez onéreux. À l’heure où j’écris ces lignes, ils sont même le plus gros poste de dépense de notre voyage. Mais si la météo est de la partie, l’expérience est vraiment très belle.
Dans les treks comme dans la vie, tout est une question de choix. Vous pouvez décider de doubler les étapes pour payer moins de nuits sur le trajet, mais vous risquez de ne pas profiter de vos journées. Vous pouvez choisir de dormir en tente pour économiser sur le prix des refuges, mais vous aurez plus de poids à porter et les nuits peuvent être très fraîches. Vous pouvez choisir d’alléger les étapes pour prendre le temps d’apprécier votre randonnée, mais plus vous y passerez de temps, plus vous aurez de nourriture à porter.
Nous avons opté pour le format 4 jours - 3 nuits que nous ne regrettons pas. Nous ne le savions pas à l’époque, mais les Great Walks se réservent près d’un an à l’avance. À un mois du départ, nous avons donc misé sur d’éventuels désistements pour obtenir le précieux sésame. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, nous avons trouvé deux places sur le trek, qui comportaient 1 nuit en tente et 2 en refuge. Il nous a donc fallu porter tout le matériel de camping pour une nuit, que nous avons finalement échangé contre une nuit en refuge au dernier moment, voyant qu’il gelait dehors.
Gardez en mémoire que le DOC conserve environ 6 lits vides dans les huts en cas d’urgence. Si personne n’en a besoin, il est possible de les louer en dernière minute selon le principe du premier arrivé, premier servi. À notre grande surprise, nous n’étions pas les seuls à changer d’avis.
🗓️ Vous pouvez réserver vos nuits sur le site du DOC et demander à être alerté lorsqu'une place en refuge se libère sur le site des Great Walks.
Comment faire son sac pour une longue randonnée ?
Sur le trek, les campeurs sont autonomes et n’ont pas accès aux équipements des refuges. Ils disposent d’un terrain délimité, sur lequel ils peuvent planter leur tente, ainsi que d’une cabane avec des tables et des bancs pour se mettre à l'abri. Les refuges, en revanche, sont parfaitement aménagés. Ce sont de grandes maisons en bois dotées de dortoirs (le matelas est fourni, pensez au sac de couchage), d’une salle commune, de plaques de cuisson, de toilettes et d’eau courante (qu’il est recommandé de filtrer ou de faire bouillir). On y trouve parfois des jeux de cartes, des livres, des puzzles, des jeux de société et même une cheminée. Enfin, le camping sauvage est autorisé à condition de s’éloigner de plus de 500 mètres du tracé. Étant donné le profil de certaines randonnées et leur environnement, ce n'est pas toujours réalisable. Alors munissez-vous d’une carte du trek pour y réfléchir à l’avance.
Pour ce qui est de la nourriture, prévoyez vos repas en fonction de la durée de votre marche. En Nouvelle-Zélande, les repas lyophilisés ne sont pas mauvais. Ils coûtent un peu cher, mais ont l’avantage de ne pas peser très lourds. Vous en trouverez dans tous les magasins d’outdoor, mais notez qu’ils coûtent moins cher au Pack’N’Save. Vous trouverez de l’eau dans tous les refuges ainsi que sur les portions du parcours qui comportent des cascades ou des rivières.
Enfin, n’oubliez pas de vous équiper pour la pluie, le froid, le soleil et la chaleur. Comme souvent en montagne, il n’est pas rare de traverser les 4 saisons en une seule journée. Dans une région qui compte plus de 200 jours de pluie par an, munissez-vous de vêtements étanches (hardshell, pantalon de pluie, couverture de sac). Prévoyez également de quoi lutter contre le froid (polaire, doudoune, gants, bonnet, écharpe) et de quoi vous protéger du soleil (casquette, lunettes, crème solaire et eau). En règle générale, j’emporte une tenue pour la journée (pensez au merinos, un textile antibactérien qui ne garde pas les odeurs) et une autre pour la nuit.
Combien coûte le Kepler Track ?
Le point noir des Great Walks, c’est qu’ils ont tendance à faire un petit trou dans le budget. Le prix du trek dépend à la fois du nombre de nuits passées sur le sentier et du type d’hébergement choisi. Retrouvez tous les tarifs sur le site du DOC.
Le prix des nuits comprend évidemment le coût des infrastructures et le salaire des rangers qui assurent notre sécurité dans un environnement si reculé. Pour la petite histoire, l’homme qui détient le record de vitesse sur le trek l’a parcouru en à peine plus de 4 heures. En voilà un qui n’a pas eu besoin d’y passer la nuit.
La navette mentionnée en début d’article, permettant de relier les deux parkings, coûte 19$ et passe 3 fois par jour (10h, 15h, 16h). Pensez à la réserver.