La grâce matinée ayant réveillé en nous une grande faim (enfin, surtout en moi…) notre première action de la journée a été de chercher en ligne « Brunch à Bruxelles ». C’est comme ça que nous avons atterri au Beli, un restaurant Libanais au personnel accueillant et bavard qui nous a rassasié pour la journée !
Nous avons ensuite traversé Bruxelles à pied jusqu’à la gare où un train nous a emmené à Namur (capitale de la Wallonie), ville où réside notre ami Brieuc le temps de ses études ! Il est venu nous chercher à la sortie du train et a parfaitement tenu son rôle de guide touristique en nous indiquant les incontournables de la ville, sachant que nous prévoyions de rejoindre ses amis en soirée pour un barbecue.
Nous voilà donc livrés à nous même dans le centre de Namur avec environ 5h devant nous. Nos yeux ont rapidement croisé une grande roue et quoi de mieux qu’une vue de hauteur pour se faire une idée d’une nouvelle ville ? Ni une, ni deux, nous voilà au sommet de Namur avec une splendide vue sur les différents bâtiments énoncés par Brieuc quelques minutes auparavant. Nous en profitons pour tracer notre itinéraire à vue d’oeil et une fois les quelques tours terminés nous faisons route vers la Citadelle.
Culminant à près de 200m d’altitude, la Citadelle de Namur se divise en 3 parties : Donjon (partie inférieure), Médiane (partie intermédiaire) et Terra Nova (partie supérieure). La visite est donc ponctuée d’escaliers et de montées, le tout sous 32 degrés (je pense que nous garderons longtemps une image de la Belgique comme celle d’un pays très chaud).
Il s’agit de l’une des plus grandes citadelles d’Europe ; la visite se fait en grande partie en plein air et est ponctuée d’explications historiques, de tunnels et d’expositions. Durant notre passage une partie des galeries souterraines étaient en travaux, nous avons donc tout particulièrement exploré les parties extérieures, allant jusqu’à escalader des bâches pour se rapprocher de la belle vue qu’offrait le sommet de cette dernière.
Une Blanche de Namur en terrasse plus tard, voilà qu’il est déjà temps de redescendre la citadelle. Nous nous retrouvons ainsi entre la Meuse et la Sambre (son affluent) et regagnons le centre.
De retour dans la ville les rues sont toujours aussi animées grâce au festival Namur en mai. Nous comprenons donc que la grande roue ne sera qu’éphémère et que divers spectacles de rue vont avoir lieu au cours de l’après-midi. Nous errons dans les rues, passant devant l’immense cathédrale Saint Aubin de Namur devant laquelle les enfants font des tours de manège, et nous arrêtons quelques instants pour assister à des spectacles de cirque.
C’est à cet instant que Brieuc nous rejoint accompagné d’une amie. En deux temps trois mouvements nous voici en terrasse à siroter cocktails et bières jusqu’à l’heure de l’apéritif (oui, là il ne s’agissait que du goûter). Après une bonne heure à détailler nos vies et refaire le monde (vous saviez qu’on pouvait faire du cuir avec de l’ananas ?) nous voilà en route vers la « Kot » de Brieuc. C’est visiblement le nom que les belges donnent à leurs grandes collocations. Oui, grande, parce qu’ils étaient 13 dans leur « Kot» si mes souvenirs sont bons. Pour détailler davantage je dirais que le Kot se situe entre le studio et la collocation puisqu’il s’agit généralement d’immeubles entiers avec des étudiants dans chaque appartement. Nous rencontrons beaucoup de personnes ayant plus ou moins notre âge, sympathisons, et prenons enfin l’apéro dans le jardin. Par la suite nous avons changé de jardin pour rejoindre une trentaine d'autres amis autour d’un barbecue; barbecue qui ne se rallumera pas à notre arrivée quelque peu tardive (il ne faut jamais sous-estimer la durée de l’apéro). Nous grillerons donc nos saucisses à minuit, après une heure de train pour rejoindre Bruxelles, le sourire aux lèvres d’une si belle journée passée à Namur en bonne compagnie.